Shaolin Quanfa de Bordeaux
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Bud
Qu'est-ce qu'un canif?un p'tit fien
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Bud
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   Posté le 12-02-2006 à 20:36:33   Voir le profil de Bud (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Bud   

- 100
Un ermitage est construit sur le Mont Song, l'un des cinq monts sacrés de Chine, qui est situé au centre du pays.

78
L'ermitage est agrandi par les moines du premier monastère bouddhiste construit en Chine, à Lo Yang. Le nouveau bâtiment servira de retraite d'été, et sera attachée au Monastère du Cheval Blanc (Bai Ma Shi, créé en 60 par l'empereur Ming Ti). Lors des périodes troublées, le trésor du monastère du Cheval Blanc est mis en sécurité dans l'ermitage, et plusieurs moines sont chargés de le protéger. C'est de cette époque que date la réputation des "moines guerriers" du Mont Song.

260
Le vénérable de l'ermitage, Chou Ching, fait élever un mur d'enceinte, et charge Kun Su Wei et Heng Ngai Chan, deux expert du combat à mains nus, de protéger le trésor.

444-446
L'empereur To Pa Tao promulgue plusieurs édits anti-bouddhistes et ordonne le démantèlement des principaux monastères, dont celui du Cheval Blanc.

471
To Pa Hong II transfère la capitale impériale à Lo Yang et restaure le bouddhisme. L'ermitage du Mont Song profite de la situation et affermit sa réputation.

495
L'empereur Hsiao Wen construit sur l'emplacement de l'ermitage le plus grand monastère de Chine, en l'honneur du moine indien Batuo (Fo Tche, Fo Tuo). Ce nouveau temple est nommé "Shaolin Shi", le monastère de la petite forêt.

500
Le monastère reçoit de l'empereur le titre de "premier monastère sous le ciel" (shi yi tien).

510
Deux disciples de Batuo, Hui Gang (Hui Guang) et Zeng Zhou (Seng Chou) sont chargés à sa demande d'instruire les moines qui ont pour mission de garder le trésor du monastère. Ils mettent donc au point une méthode de combat spécifique issue des enseignements de Kun Su Wei et de Heng Ngai Chan conservés dans les archives. Ils créent le Poing de Shaolin, Hui Gang mettant au point le Poing souple ("force fluide", basée sur les saisies et les projections), et Zeng Gou le Poing dur ("force rigide", basée sur les frappes de poings et de pieds). Zen Gou créa par la suite la méthode de bâton dite "double peau de tigre", qu'il mit au point après un combat contre deux tigres dont il sortit victorieux. Il intégra cette méthode de bâton dans son enseignement.

520
L'indien Boddhidharma (l"illuminé", Da Mo ou Pu Ti Ta Mo en chinois) arrive en Chine. Il est le 28e successeur de Bouddha, et le 3e fils du roi Sughanda de Madras, de la caste guerrière des Kshatriya. Il souhaite diffuser dans ce pays la connaissance de la Loi (Dharma) et de la Vérité (Boddhi), et demande audience à l'empereur. Mais l'entretient est un échec, Boddhidharma se montrant très sévère envers le bouddhisme pratiqué par les chinois, et défiant l'empereur lui même. Boddhidharma trouve alors réfuge au monastère de Shaolin du Mont Song. Il y crée le bouddhisme Chan en 529, après que ses neuf années de méditation dans une grotte l'aient mené à l'illumination. Les moines du temple en font alors leur patriarche ; c'est à cette époque que Boddhidharma, de son nouveau nom Damo, décide de les initier à la méditation. Mais les moines sont incapables de tenir une position correcte. Damo crée alors une série d'exercices capables de fortifier le corps et le mental de ses élèves ; il utilise pour cela les techniques léguées par Hui Gang et Zeng Gou, ainsi que ses connaissances en Yoga et en Vajramusti. Il nomme cette méthode Shi Pa Lo Han Sho, les "18 mains de disciples du Bouddha", la première à réunir pratiques martiale, religieuse et de santé. Boddhidharma quittera néanmoins le monastère, dépité, lorsqu'il s'apercevra que les moines sont plus intéressés par la composante martiale que par le reste. Sa mort est annoncée en 537.

536
Hui Kuo, le premier disciple de Boddhidharma, est nommé deuxième patriarche de Shaolin. Certains le disent auteur du Yi Jin Jing et du Xi Sui Jing (parfois attribués à Boddhidharma lui-même.

556
Le monastère est partiellement détruit. Il est rebaptisé Zhihu Shi.

559
L'empereur Wen Ti restaure le monastère.

606
Seng Tang (?-606) devient le troisième patriarche du Chan à Shaolin.

612
La pagode sacrée du monastère est incendiée par des renégats qui trouvent refuge à Lo Yang.

620
Tao Shin (580-651) devint le quatrième patriarche. Il décide de constituer une garde spéciale armée à Shaolin, suite à l'incident de 612.

627
Douze moines armés partent en expédition punitive sous la direction du moine Tan Zhong, et prennent Lo Yang. Ils y massacrent les renégats. Une stèle commémorative est élevée en l'honneur des moines.

630
Shaolin aide l'empereur Tai Tsung à vaincre les Djurtchet et les Euleuthes de Mongolie. Il lui envoie 500 moines, qui attaquent de nuit le quartier général ennemi et obligent le général mongol Wang Shi Chong à battre en retraite. L'empereur se rend alors au temple et annoblit Tan Zhong, Zhi Cao et Hui Chang qui se sont particulièrement illustrés, ainsi que quatorze autres moines. Il confère au monastère le titre de "premier monastère de l'empire". La première Forêt des pagodes est créée.

650
Hung Jen (Meng Chang, 601-675), le "renard rouge", devient le cinquième patriarche. Il affermit la puissance de Shaolin sur les plans financier, politique et militaire, et développe les arts martiaux. Les moines imposent peu à peu leur pouvoir à la population, enrichissant ainsi le temple mais terrorisant aussi la région. Certains, comme Hui Neng, le futur sixième patriarche, s'opposent à ces procédés.

675
Le laïc Hui Neng (Wei Lan, 638-716) est nommé Vénérable et tente de rompre avec la tradition martiale du monastère.

692
Le monastère subit de graves dommages lors d'une seconde catastrophe.

713
Hui Neng quitte le monastère et crée sa propre école de Chan, purement méditative, qui donnera naissance au Zen japonais. Shen Hui, le septième patriarche, tente de retrouver la sérénité du temps de Boddhidharma. De son côté, le nouvel empereur Xuan Zhong se désintéresse totalement du monastère.

716
Shen Hui meurt. La lignée des successeurs de Boddhidharma s'éteint avec lui.

755
Le général d'origine turque An Lu Shan se révolte et marche sur la capitale, contraignant l'empereur à se suicider. C'est la fin de la dynastie des Tang, qui ne réussira plus à s'imposer. De graves difficultés politiques sont à l'origine d'une réforme qui vise à réduire la richesse des temples bouddhistes, considérés comme trop puissants. Shaolin, qui doit abandonner à l'Etat une partie de ses richesses, entre pour la première fois de son histoire en sédition contre le pouvoir impérial.

796
Hui Neng est nommé sixième patriarche à titre posthume.

843
L'empereur Tang Wusong, excédé de la résistance du monastère de Shaolin, promulgue un édit réquisitionnant les monastères, mais Shaolin ne cède pas.

844
L'empereur lance une forte armée contre Shaolin. Le monastère est finallement démantelé, le trésor saisi, les moines dispersés. Deux moines, Lu Zhisheng ("le moine tatoué" et Wu Song, entretiennent une résistance armée sous la bannière de Shaolin.

875-880
Le lettré bouddhiste Huang Chao, favorable à Shaolin, dirige un soulèvement populaire, s'empare de la capitale et se proclame empereur. Mais les Turcs parviennent en 884 à s'emparer du pouvoir, qu'ils doivent à leur tour laisser à l'ancien rebelle Tchou Wen, qui replace sur le trône Hui Chen, de la dynastie Tang.

890
Hui Chen aboli les monastères, les bouddhistes sont persécutés.

907
Tchou Wen se révolte de nouveau et destitue l'empereur, mettant ainsi fin à la dynastie des Tang. Celle des Leang est alors instaurée. Treize ans plus tard, elle chute à son tour, laissant pendant cinquante ans le pays en proie aux guerres pour le pouvoir entre Chinois et Turcs.

960
L'empire des Song est créé, et l'empereur Tai Tsou autorise la pratique des arts martiaux par des laïcs dans tout l'empire. Le monastère de Shaolin tombe alors en désuétude, et est abandonné jusqu'en 975. Les moines dispersent les arts martiaux du temple, sous l'influence du moine Jinnaluo.

1005
Sung Tai Jo crée la boxe du Poing long.

1069
La Chine est ravagée par de graves épidémies et des révoltes paysannes.

1126
La dynastie des Song du sud est instaurée par Kao Tsong, après que les barbares Jin aient envahi la capitale Kaifeng et capturé l'empereur son père. Il fait de Yue Fei, un expert en arts martiaux, le général en chef des armées impériales ; ce dernier parvient à repousser les Jin.

1138
Yueh Fei crée la Boxe du Yao Shan Shou, l'ancêtre du Hsing I. Il affermit le pouvoir, mais est empoisonné en 1142 sous les ordres de Kao Tsong, qui voit d'un mauvais oeil sa popularité grandissante. L'empereur livre officiellement le nord du pays aux Jin.

1276
L'empire mogol des Yuan supplante celui des Jin, et les Song du Sud tombent à leur tour. Le pays est alors entièrement dirigés par des étrangers. Les sociétés secrêtes chinoises résistent.

1274-1281
L'expédition de Qoubilai Khan au Japon est un échec.

1280
Un militaire destitué, Yen, fervent admirateur de Yueh Fei et pratiquant le Yao Shan Shou, arrive à Shaolin. Sous son influence, le monastère retrouve la ferveur des arts martiaux et devient le fief de la rebellion contre le pouvoir mongol, accueillant les chefs de plusieurs sociétés secrêtes : Lotus Blanc, Nuage Blanc, Trois Bâtons d'Encens, Piques Rouges... Un rituel d'initiation comprenant des épreuves martiales est mis en place à Shaolin.

1368
La révolte paysanne des Turbans Rouges, dirigée par le paysan Zhu Yuan Zhang, éclate. Ce dernier prend Canton et se nomme empereur à Pékin, instaurant ainsi la dynastie Ming.

1370
Les sociétés secrêtes sont proscrites par un décrêt de l'empereur, mais les monastères se voient offrir en compensation un statut spécial. Shaolin en profite pour renforcer son pouvoir, et des relations privilégiées s'établissent entre le trône impérial et le monastère. Chang Wo (1376-1428), un moine de Shaolin, est nommé à la tête du grand conseil, qui consiste en fait dans une police secrête chargée d'espionner les faits et gestes des pays voisins. Il parcourt la Chine, Okinawa, la Malaisie, le Vietnam, la Corée, et y développe les arts martiaux. Il est fait assassiner par le successeur de Yong Le, Hung Zi, qui dissout aussi la police secrête jugée trop dangereuse.

1403
Houen Chi Kouang, le patriarche de Shaolin, est invité par l'empereur Yong Le. Le monastère est agrandi.

1500
De graves problèmes éclatent entre bouddhistes et taoïstes. Le Mont Wu Dang (Hebei), réputé abriter la divinité Zhen Wu, le Guerrier Céleste, devient aussi le siège d'une nouvelle boxe taoïste, concurrente de celle bouddhiste de Shaolin. Cette "voie souple du mont Wu Dang", qui est l'ancêtre des arts martiaux internes chinois (Tai Chi, Hsing I, Pa Kua), est à la fois un art martial et une technique de santé. Chan San Feng, le "maître des Trois Pics" (1417-1459), personnage légendaire, en est fait le créateur.

1547
Kioh Yuan (Jueyuan), un expert en arts martiaux, revient au monastère de Shaolin après une première visite en 1540. Il est accompagné de Li Sou et de Pai Yu Feng (Bai Yongfeng), deux maîtres avec lesquels il a étudié. Les trois hommes, accueillis plutôt froidement par les moines, seront finalement promus au titre de Gardiens de la Voie Martiale après leur intervention décisive lors de l'attaque du monastère par une bande de brigands, et chargés de l'instruction militaire des moines. Kioh Yuan développe, sur la base des Shi Pa Lo Han Sho, un enchaînement dit des "72 mains", qui fut plus tard complété à 170 méthodes. Pai Yu Feng met au point le Wu Hsing Chuan, le "Poing des cinq formes", y incluant les techniques du dragon, du tigre, du léopard, du serpent et de la grue, ainsi qu'une nouvelle méthode de bâton long.

1570
Ching Chun Dou (1522-1587) et Chi Chi Kuang (1518-1590) rénovent l'école de Shaolin. Ils prennent comme base de travail les techniques de 5 animaux (tigre, léopard, ours, grue, singe), les adaptant à la théorie des 5 éléments de l'acupuncture. Pour le travail avancé, ils conservent les techniques du serpent, et reprennent celles du cerf jusqu'ici négligées. Pour le travail "extraordinaire", ils recréent les techniques du dragon et du phénix, ainsi que des formes secrêtes de la tortue et de la licorne, qui sont en fait des méthodes de méditation active issues du Yi Kin de Boddhidharma.

1582
Les missionnaires jésuites arrivent en Chine.

1591
L'empereur Wan Li se rend à Shaolin et apporte le soutien du pouvoir aux bouddhistes.

1592
Hideyoshi, premier ministre japonais, envahit la Corée, qui demande l'aide de la Chine. Le monastère de Shaolin y envoie plusieurs milliers d'hommes. L'invasion est repoussée une première fois.

1597
L'invasion japonaise est repoussée une fois pour toute. L'empereur Yi souhaite que deux conseillers militaires de Shaolin restent à Pu San, pour y restaurer l'armée coréenne. Les moines Niu Shou Zheng (Zheng à la tête de boeuf) et Hei Hu Li (Li le tigre noir) sont chargés de cette tâche. Ils modifient l'art martial local, le Tang Su (Main des Tang), mettant au point une nouvelle méthode nommée Kwonpup Subak. Elle englobe des techniques respiratoires et énergétiques (jipt jung) ainsi qu'une méthode souple de saisies et de projections propres à Shaolin (sap yu sool).

1640
La Chine subit révoltes paysannes et guerres civiles.

1644
La dynastie mongole Tsing est instaurée, avec Chouen Tche sur le trône.

1650
Le moine Shaolin Chin Gen Pin s'exile au Japon et y crée le Kito Ryu, l'une des première école de Ju Jutsu.

1660
Koxinga (Kouo Sing Ye) entretient une rebellion contre les Mandchous et s'empare de Formose.

1662
L'empereur Khang Hi, qui succède à Chouen Tche, fait raser plusieurs monastères et exécuter des milliers de rebelles. Shaolin préfère traiter avec lui ; l'empereur fera acte de clémence en lui faisant don d'une sculpture qui ornera le portail principal.

1670
Le moine bouddhiste Chan Wo Ting s'exile au Japon et y crée le Yagyu Shingan Ju Jutsu, l'ancêtre de l'Aiki Jutsu.

1736
L'empereur Kien Long, le fils de Kang Hi, fait attaquer le monastère de Shaolin qui protège les rebelles Ming. Il est investi et partiellement détruit. Cinq survivants, Hu Te Ti, Li Che Kai, Ma Shao Hing, Fang Ta Hong et Choi Te Chung (Hu De Di, Li Shi Kai, Ma Chao Xing, Fang Da Hong et Cai De Zhong en pinyin) se réfugient dans le petit monastère Shaolin du Mont Julian (Fujian).

1738
Le monastère de Shaolin du Fujian est fondé. Hung Te Ti, Li Che Kai, Mo Shao Hsing, Liu Ta Hung et Choi Te Chung (certains ont modifié leur nom par précaution) y font éclater l'ancien style, en créant cinq écoles portant leur nom : Hung Gar, Li Gar, Mo Gar, Liu Gar et Choi Gar. Le futur supérieur du temple, Tche Shan (Gee Sim en pinyin), essaiera de restaurer l'ancien style avec l'aide de quatre maîtres réputés : Pai Mei, Feng Tao Te, Miao Hsien et Wu Mei (Bak Mei, Lei Ban San, Miu Hin et Ng Mui en pinyin). Ils recréent une forme bâtarde, et se proclament les "Cinq Maîtres de Shaolin". Tche Shan participa ainsi à la création des 36 chambres de Shaolin et des 18 mannequins de bois des Luohan. Pai Mei et Feng Tao Te rejoignent peu après l'école du Wu Dang. Pai Mei sera par la suite le créateur du Pak Mei Chuan, la "Boxe des sourcils blancs". Tche Shan formera avec l'aide de l'instructeur du nouveau monastère de Shaolin, Hsing Ying, les "dix tigres du Shaolin du sud", qui en fait étaient onze : Hong Shi Kuan (Hung Hei Gung), Liang A Sung, Hu Hui Kien, Fang Shi Yu, Tong Kien Tsin, Fang Hsiao Yu, Hsie Ha Fu, San Te, Fang Mei Yu, Liu Chiueh Lin et Lu A Choi.

1768
Le monastère de Shaolin du Fukien est attaqué et détruit par une armée mandchoue, à laquelle se sont joints Feng Tao Te (et peut-être Pai Mei) ainsi que de nombreux élèves de l'école Wu Dang. Fang Shi Yu, Tche Shan et Hsing Ying meurent dans l'incendie. Les autres moines se dispersent dans la région de Canton et y propagent le style Shaolin, qui essaime en de nombreuses écoles [Selon une autre source, les mandchoues, et surtout Pai Mei, poursuirent plusieurs années durant et supprimèrent les rebelles ; Pai Mei tua ainsi Tche Shan et Hung Shi Kuan, entre autres. C'est le fils de Hung Shi Kuan, Hung Man Ting, qui les vengera plus tard]. Hong Shi Kuan se marie avec Fang Yon Chun, nièce de Fang Shi Yu, qui créera le Wing Chun. San Te fonde un nouveau monastère de Shaolin sur le mont Seu, et y est rejoint par Hu Hui Kien et Tong Kien Tsin. Ils reprennent aussitôt leurs activités anti-mandchoues, ce qui a pour conséquence l'attaque et la destruction du monastère par les troupes impériales, une fois encore aidées de l'école Wu Dang. Shaolin survit néanmoins, à travers la multitude d'écoles qui s'y réfèrent. Le Choi Gar et le Li Gar fusionnent avec le Fut Gar pour donner naissance au Choi Li Fut ; l'école Hung Gar, jusqu'alors très fermée, s'allie à son tour avec un descendant de Hong Shi Kuan, le créateur du style du Tigre et de la Grue ; Wang Lang, disciple de Fang Mei Yu, crée le Tang Lang Chuan (la boxe de la mante religieuse), qui se sépare en deux tendances, nors et sud...

1851
La révolte des Tai Ping éclate.

1898-1900
La révolte des Yi Ho Tuan ou Boxeurs éclate. Les principales écoles d'arts martiaux sont anéanties.

1928
Des seigneurs de la guerre incendient le monastère de Shaolin du Henan.

1984
Le monastère de Shaolin accueille les touristes.

(2003,04,05,06,ect..:des gars de Bdx squattent le monastère de Shaolin et sédéra draguent des nonnes dans les toilettes d'un hôtel dont nous tairons le nom...)
pipette
tu prend l'apero?
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5 messages postés
   Posté le 12-02-2006 à 21:54:57   Voir le profil de pipette (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pipette   

merci pour ce cours d'histoire meme s'il manque quelque precision au sujet de l'hotel et des participant au voyage
Bud
Qu'est-ce qu'un canif?un p'tit fien
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Bud
6 messages postés
   Posté le 13-02-2006 à 02:21:28   Voir le profil de Bud (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Bud   

Hey pipette,aurais-tu la grosse tête pour que tu veuilles que vous mette vous tous dans ce petit récapitulatif historique du monastère de Shaolin?
Histoire 2 fois millénaire?

Par contre j'encourage toi et les participants aux voyages des étés précédants et plus particulièrement celui de 2005 (plus frai) à créer un nouveau sujet...sur ce sujet!!!(moi j'y étais pas alors pour en parler...)

Bise ma poule et à vous tous!!!!!
jann lee
http://nihao-china.over-blog.com/
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jann lee
14 messages postés
   Posté le 14-02-2006 à 09:47:02   Voir le profil de jann lee (Offline)   Répondre à ce message   http://nihao-china.over-blog.com/   Envoyer un message privé à jann lee   

tres interessant Bud
Merci pour cette chronologie !!! ;-)


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" -Amiral, je repère des signaux non identifiés sur l'écran radar. La chasse ennemie sans doute. Ils sont à 13 heures.
-C'est vrai? 13 heures déjà? Bah voilà pourquoi ça me gargouille depuis 20 minutes! Je descend prendre un p'tit casse-croute."
lu shan gu
Ami ta fo - pas mieux
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lu shan gu
9 messages postés
   Posté le 15-02-2006 à 00:32:22   Voir le profil de lu shan gu (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à lu shan gu   

Ce rappel historique reste caution à vérification avec des instances plus "officielles" car l'histoire en Chine est toujours sujette à controverse, toujours empreinte d'une touche de propagande de parti, de nationalisme culturel. Voici un petit complément régit par ces même règles.

Durant la guerre contre le Japon, Mao fait appel aux Moines guerriers de haut rang pour les placer en tête de l'armée. Certains progresseront au rang de Général, mais ensuite Mao peut-être par crainte, interdira à ces moines de retourner à Shaolin et de redevenir moines.
Durant la révolution culturelle, les moines sont chassés des monastères qui sont fernés et interdits. Certains de ces moines seront même tués par les jeunes révolutionnaires lorsqu'ils refuseront de partir ou seulement car ils étaient moines.
Beaucoup ont dit que la culture et Chinoise ainsi que les arts martiaux authentiques ont étés perdus depuis cette révolution culturelle.

Certains moines vivent en cachette au monastère et protègent les reliques, des vieux ouvrages ainsi que des fresques comme celles qui sont dans salle des pas frappés. Le monastère est à l'abandon et la plupart des moines dispersés.

Années 70: Face à l'engouement des occidentaux pour les arts martiaux et la culture chinoise et dans l'optique d'une ouverture du pays, le gouvernement Chinois cherche à renouer avec son histoire et ses traditions. D'après certaines sources non officielles, le gouvernement organise des rencotres toutes aussi officieuses pour déterminer quelle est la tradition martiale qui est encore détentrice d'un savoir authentique. Ainsi sont opposés, les écoles de Wu dang, song shan shaolin, hemei shan, shaolin du Fukien...D'après ces sources officieuses, des représentant de toutes ces traditions(Shi Yong Ting) s'opposent dans des combats qui seraient allés jusqu'à la mort. Résultat : Song Shan Shaolin 1er, Wu dang 2ème, Hemei Shan 2nd...

Le gouvernement va financer un film de propagande qui sera le point de départ de la diffusion du renouveau des arts martiaux chinois(RPC). Fin des années 70, il vont recruter un jeune homme avec une histoire particulière,orphelin de père mais avec des valeurs qui sont à la base des idéologies communistes, avec un visage harmonieux et un bon niveau de Wu Shu. Ainsi le monde va découvrir Li Lian Jie (Jet Li) dans ce fameux film "Shaolin" ou "le monastère de Shaolin".

Le Monastère va subir certaines modifications avec des travaux de reconstruction comme ceux qui sont fait aujourd'hui.
jann lee
http://nihao-china.over-blog.com/
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jann lee
14 messages postés
   Posté le 15-02-2006 à 14:33:26   Voir le profil de jann lee (Offline)   Répondre à ce message   http://nihao-china.over-blog.com/   Envoyer un message privé à jann lee   

Cleandre : volontairement bien sur, dans l'optique de défendre le nom de son style. et je ne pense pas que la philosophie bouddhiste ait quoi que ce soit à voir dans des tournois organisés par la république populaire !! qui par définition ne tolérait pas d'expression religieuse......

il n'y a qu'à voir les statues de Longmen à Luoyan pour en etre persuadé !


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" -Amiral, je repère des signaux non identifiés sur l'écran radar. La chasse ennemie sans doute. Ils sont à 13 heures.
-C'est vrai? 13 heures déjà? Bah voilà pourquoi ça me gargouille depuis 20 minutes! Je descend prendre un p'tit casse-croute."
skabebop
ska! ska! ska!
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skabebop
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   Posté le 15-02-2006 à 15:08:07   Voir le profil de skabebop (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à skabebop   

GUAN YING a dit:ya un club de viet vao dao de Bx qui dit que cet "art est plus de 5 fois millénaire"
c'est vrai? ou, publicité mensongère????!!!parce que à ce que g lu le viet c bcp plus récent que 5000 ans.........
merci d'éclairer ma lanterne les amis!




a écouter la plupart des clubs ou pratiquants des differents arts martiaux chacun pratique le plus vieux sport de combat de l'univers .
apparement on ne sait pas bien qui fût le premier de quoi. pour ma part je pense que le curling est à l'origine de tout ( cf :vous trouvez pas que ce smiley ressmble à leto?!!! )
big up


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RDV tous les mardi soir à 20h sur O2 radio 91.3 fm pour une petite surprise nommée "party time". A bientôt sur les ondes....
Diem
Using No Way as Way
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Diem
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   Posté le 15-02-2006 à 17:17:54   Voir le profil de Diem (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Diem   

L'histoire du Viet Vo Dao :


S'il fallait traduire l'expression VIET VO DAO l'on pourrait dire littéralement: Voie de l'Art Martial Vietnamien
Le VIET VO DAO n'est pas l'invention d'un seul mais l'oeuvre de tout un peuple qui, au cours de son histoire, dut lutter pour survivre.

L'on s'accorde à honorer l'Empereur HUNG VUONG comme fondateur du VIET VO DAO. En effet, sous la dynastie des HUNG VUONG (2879 - 258 av J.C.) l'art martial vietnamien ainsi que la médecine traditionnelle et la philosophie se sont structurés.

Les arts martiaux ont subits de grandes influences tant de la part de l'Empire Chinois que de l'Inde. L'ancien Viet Nam: le DAI VIET , a ignoré le xénophobisme et a intégré en un syncrétisme les différents apports culturels et spirituels du confucianisme, du taoïsme, du bouddhisme. Pendant des siècles la pratique des Arts Martiaux relevait de l'organisation militaire pour la face visible alors que la face cachée dépendait des temples et des villages.

A la fin du XIXe siècle, avec la colonisation Française, l'ensemble des Arts Martiaux fut mis dans l'ombre et la pratique ne se fit plus que secrètement dans les familles en gardant l'aspect traditionnel.

Au début du XXe siècle, lors de la première guerre mondiale, l'Art Martial Vietnamien atteint l'Occident.


L'Art Martial aujourd'hui:

De nos jours, au Viet Nam, les écoles et styles sont extrêmement diversifiés: chaque village de moyenne importante développe un aspect de l'Art Martial; certaines grosses agglomérations possèdent plusieurs écoles de styles différents qui coexistent dans un respect mutuel. Les nombreuses ethnies qui vivent dans ce pays affirment aussi leur propre réflexion martial en harmonie avec leur milieu naturel, leur mode de vie. Il est donc essentiel pour tout pratiquant de l'Art Martial Vietnamien d'accepter les différences techniques et de rechercher à enrichir sa propre pratique.


Qu'est ce que le Viet Vo Dao?
Le VIET VO DAO regroupe un ensemble de techniques extrêmement riches et codifiées: frappes avec les mains, les pieds, les coudes, les genoux, projections, clefs, balayages, ciseaux, sauts, casses, respiration, méditation ... ainsi que les armes traditionnelles dont les plus courantes sont: BONG-PHAP (bâton), DAO-PHAP (sabre), MOC-CAN (tonfa vietnamien), MA-TAU (cimeterre), DAI-DAO (sabre géant), LONG-GIAN (nunchaku vietnamien), etc ...
L'entraînement est adapté à la constitution naturelle et aux possibilités de chaque pratiquant. Les femmes, les enfants et les personnes agées adoptent un travail approprié. L'Art Martial Vietnamien propose deux orientations complémentaires:


- l'une externe: VIET VO DAO
- l'autre interne: TAM THE DAO

Le TAM THE DAO apprend à découvrir son corps, à percevoir et à fortifier la circulation générale de l'énergie. Les exercices de TAM THE DAO ne sont ni trop dynamique, ni trop statiques. Ils consistent à placer le corps en relaxation complète grâce à des mouvements respiratoires appropriés qui se succèdent selon un rythme harmonieux et ininterrompu tel un courant d'eau coulant avec douceur.


Pourquoi pratiquer le Viet Vo Dao?
Actuellement, face aux armes modernes, la lutte avec les mains, les pieds, le corps ou les armes blanches et dérisoire et d'ailleurs le propos n'est pas là. Il s'agit bien plutôt de développer, de cultiver des qualités telles que la souplesse, la détermination, les réflexes. La pratique de l'Art Martial VIET VO DAO a pour but la formation de l'homme tant sur le plan physique que mental. Bien sûr en poursuivant ce projet, l'on s'apperçoit vite que les performances des muscles ne sont pas importantes en soi mais qu'elles ne sont que des moyens pour atteindre un autre niveau.
Il s'agit donc surtout de cultiver la résistance, la santé pour être capable de riposter, de subir et de dépasser toutes les agressions extérieures.

Sur le plan Physique:
A travers un échauffement rigoureux et le travail d'exercices physiques, le pratiquant renforce son corps du point de vue musculaire et gagne en souplesse.

Sur le plan Physiologique:

Sur le plan Psychologique:
Les agressifs apprennent grâce aux art martiaux à se modérer et à se contrôler, tandis que les timides y puisent le peu d'agressivité qui leur fait défaut.

Sur le plan Psychomoteur:
L'entraînement aux parades et aux enchaînements améliore la coordination motrice des personnes qui pratiquent régulierement. Nous avons pu remarquer, que chez les personnes ayant des deficiences psychomotrices, le fait de s'entrainer leur permet de faire face et de mieux surmonter leur handicap.

Sur le plan Social:
D'une façon générale, l'exercice physique améliore la forme et apporte un bien être certain.
Il diminue l'anxiété et l'instabilité émotionnelle, améliore l'humeur et augmente la résistance au stress.
Ce bien être est vivement ressenti dans la vie sociale, familliale mais aussi professionnelle: ainsi, des études ont montré que chez les employés pratiquant une activité sportive, les accidents du travail sont moins fréquents, les arrêts pour maladie plus courts et la productivité plus grande.
Dans la pratique des arts martiaux, le pratiquant apprend en plus, à maîtriser ses nerfs, à défouler son agressivité et à canaliser son énergie ce qui le conditionne à mener une vie sociale encore plus équilibrée.


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“La liberte la plus primaire et d’utiliser toutes les methodes sans etre l’esclave d’aucune, et ,de meme, d’utiliser toute technique et tout moyen pour arriver a ses fins. Efficace est ce qui vous aide a remporter la victoire.” Voila l’essence du Jeet Kun
jann lee
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jann lee
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   Posté le 17-02-2006 à 11:13:32   Voir le profil de jann lee (Offline)   Répondre à ce message   http://nihao-china.over-blog.com/   Envoyer un message privé à jann lee   

ils sont moines bouddhistes, mais il y a plusieurs catégories, dont les Heshang, moines guerriers.

le fait qu'ils sont bouddhistes ne change rien à l'issue des combats.

vois avec Lushangu si tu veux plus de détails.....


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" -Amiral, je repère des signaux non identifiés sur l'écran radar. La chasse ennemie sans doute. Ils sont à 13 heures.
-C'est vrai? 13 heures déjà? Bah voilà pourquoi ça me gargouille depuis 20 minutes! Je descend prendre un p'tit casse-croute."
Leto
faut pas me baver sur les rouleaux
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Leto
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   Posté le 17-02-2006 à 13:28:15   Voir le profil de Leto (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Leto   

skabebop a dit: "pour ma part je pense que le curling est à l'origine de tout"

ca fait un moment que j'y pensais aussi!! je me demandais pourquoi ces patinoires ds le monastere de shaolin....!

il a dit aussi: " ( cf :vous trouvez pas que ce smiley ressmble à leto?!!! ) "
maiiiieuuuuuuhhhhhhh!!!! et cuila alors?!

sinon pr repondre a cleandre, je crois que les moines font eux meme le choix de ce qu'il veulent étudier, wushu, bouddhisme ou tt a la fois (et y'a pas de la medecine aussi??? lushangu!)
enfin il me semble que les moines guerriers sont apellés wusheng, hesheng étant l'apellation des moines non-guerriers.
a++!


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